Salut,
Oui, tout comme torero, cela se démonte bien, avec un gros marteau; un gros chasse goupille costaud; un gros bout de bois avec un trou de 8 ou 10mm de 2 cm de profondeur mini; un petit chasse goupille de Ø 6 mm car l'axe fait 7 mm; et il faut taper du bon coté.

Sinon cela ne sort pas.
Le rôle du bout de bois troué est simple à comprendre. Vue la force avec laquelle il faut taper, on ne peut pas faire ça avec la charnière montée, sous peine de tordre les montants ou la porte elle même. L'usure de la charnière permet également de repérer le sens de sortie de la goupille, vers le haut on s'en saurait douté, l'usure quand à elle est toujours vers le bas. Donc une fois toutes les charnieres démontées sur l'établi, pour peu que les trous de l'axe soit rempli de peinture, on a parfois du mal à déterminer le haut du bas au premier coup d’œil.
Je ne sais pas avec quel type d'acier de fonderie elles sont fabriquées, car elles ont toutes une fâcheuse tendance a s'user toujours de la même façon, mais il est relativement tendre.
En hauteur, d'une façon à peu près symétrique entre les deux parties de la charnière mais coté bas, qui supporte le poids de la porte. Réparable avec des rondelles laiton tant qu'a faire.
Usure de la partie centrale de la charnière celle qui pivote autour de l'axe, l'axe lui même est fixe. Dans l'exemple, on a bien 2 mm de jeu.
Évidement le jeu appelant le jeu, tout ça fini par prendre du gauche, il faut lever la portière pour la fermer, car évidement on en est au maximum des réglages possibles...
L'axe ou la goupille est en acier dur, beaucoup moins usée que la partie femelle. On peut noter qu'elle n'est pas symétrique et qui il a un coté cannelé légèrement plus large en diamètre, ce qui implique un sens de sortie de l'axe vers le haut de la charnière. Le coté bas est légèrement biseautè pour faciliter son insertion. Le rétrécissement au centre, permet de diminuer les frottements et de maintenir un lubrifiant.
Pour faciliter l'extraction de l'axe, on réaliser un léger chanfrein avec un foret de 9 ou 10 mm. Car à cause du montage, ou à l'utilisation peut-être, il y a un matage de la sortie qui peut provoquer la casse ou la torsion du chasse goupille et une fatigue additionnel du manipulateur.
Comparaison de deux charnières une usée l'autre pas :
Exemple d'une vilaine réparation, où la charnière à été pincée dans un étau pour son démontage. Mais cela nous permet de constater que la ferraille de la charnière est tendre.
Un autre type de réparation consiste à repercer à 8 mm et changer l'axe.
On peut également taraude la partie basse de la partie fixe en M8 et remplacer l'axe par une longue vis.
Lors du démontage des charnières, une sage précaution est de les appairer par porte gauche et droite et avant ou arrière, en les attachant avec un bout de fil de fer ou un rilsan.
Peut-être en chauffant une peu


Chauffer ! Non !

La charnière de l'exemple a 560000km d'utilisation professionnel dans une carrière en bord de mer Anglaise, pour le transport du personnel.
Par contre, je
déconseille fortement d'entamer le démontage des charnières coté tablier, sur un land de plus de 10 ans, si on n'a pas en sa possession les écrous prisonniers
ASR1459 de tablier d'avance. Car le pied du tablier est creux, l'humidité y est quasi permanente la rouille s’installe, et le carré se met à tourner dans l’agrafe, ou l'agrafe cède cas sur l'exemple, ou elle a commencé, surtout sur la charnière du bas
Pas le choix, perceuse... mais la vis tourne; burin; disqueuse; etc... ou comment 2mn pour démonter une porte, se transforme en 2 heures, avec l'impossibilité de remonter, si on a pas le petit écrou prisonnier ASR1459 :
en partant du principe, qu'une vis de 5 cm, on en a toujours une dans un coin, même si elle n'est pas parfaitement adaptée, et que le provisoire dure 9 ans en se disant qu'un jour, on va mettre des vis inox.
A+