Certes, seulement il conviendrait de savoir s'ils adaptent les conditions du test CFR, et de quelle façon, lorsqu'ils mettent à l'épreuve des huiles très visqueuses.The Pater a écrit :je suis certain que les motoristes remettraient en cause le CFR, si le CFR ne donnait des résultats fiables que pour des dérivées du pétrole proche du gasoil
Je vais sans doute te paraître insistant sur ce point, la viscosité influe forcément - selon moi - sur le délai d'inflammation mesurée.
Lorsque l'injection a lieu c'est en vertu de phénomènes physiques que se forme le brouillard de carburant qui va s'auto-enflammer. La viscosité est un déterminant granulométrique qui influence les caractéristiques du brouillard, le mixage des gouttelettes avec l'air... et donc qui influence forcément le délai d'inflammation.
Pour cette raison de viscosité, lorsqu'elle est aussi élevée qu'avec une huile très palmitique, ou encore plus avec une huile très stéarique, les motoristes (comme tu les appelles) adaptent et conforment vraisemblablement le test par rapport aux conditions qui sont appliquées à un gazole ?
Sinon, je ne vois pas bien comment, dans les mêmes conditions d'épreuve, et sur la même échelle cétane, on prétendrait confronter gazoles et huiles beaucoup plus visqueuses ?
J'ai regardé avec une autre méthode (IQT® Ignition Quality Test), les matières grasses soumises au test sont pré-chauffées (sorte de bain marie à 40°), avant d'être transférées dans un réservoir de carburant chauffant, de sorte à les amener à une viscosité et un comportement de fluide qui soit compatible avec un test et une comparaison à un gazole.