Merci les gars, pour les infos.
J'aurais tendance à conclure de vos propos que la question centrale se situe plutôt au niveau des dispositifs mécaniques ou électroniques permettant d'aller chercher plus d'adhérence qu'au niveau des pneumatiques eux-mêmes.
Par contre, les conditions que vous décrivez restent plutôt bonnes de mon point de vue : haute montagne, températures très basses. Perso, j'ai plutôt tendance à raisonner sur des neiges merdiques se transformant très vite en glace compacte à cause de températures faiblement négatives.
Voire pluie en surfusion tombant sur une gangue de glace déjà bien en place. Pour ceux à qui ça parle, rampes autoroutières avec Voie Spéciales Poids Lourds (VSVL) de l'ordre de 5 à 6 % en enrobés drainants : le truc ingérable par excellence, même avec une saleuse tous les dix mètres!
Dans les deux cas, µ vaut 1% au plus alors qu'en montagne, conditions hivernales, on est plutôt entre 5 et 10%, ce qui laisse de la marge, ne serait-ce que parce que les véhicules tiennent encore confortablement en dévers.
Mais c'est une première étape et, donc, j'ai encore des questions.
Pour le Lexus, que je ne connais pas dans le détail : c'était un hybride, comme les Prius? Autrement dit, un seul essieu moteur, pas le thermique devant et l'électrique derrière?
Il y a aussi un système électronique de contrôle de l'adhérence, en traction comme en freinage? Que tu n'activais pas, si je comprends bien?
Enfin, pas de système dynamique de contrôle de l'assiette transversale comme sur les XM et leurs suspensions hydractives?
Et l'essieu AR, c'est un montage à roues indépendantes, autrement dit qui permet d'adopter un carrossage négatif?
Pour le Hilux, dont j'ignore tout des modèles récents : le répartiteur de couple du transfert, c'est quoi? Un glissement limité?
Et à l'arrière, c'est toujours un pont banjo?
Et pour les deux véhicules, quelle est la répartition des masses AV et AR à vide?